Programme
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(GMT+1)Nouvel Ordre Economique International : quelle place pour les financiers africains dans le débat ?
Pour mieux défendre leurs intérêts et financer eux-mêmes leur développement, plusieurs pays africains ont créé l’Africa Club en début d’année, initié par l’Union Africaine et regroupant plusieurs institutions financières multilatérales. Cumulant 65 milliards $ de capital, c’est la plus grande concentration de financement africain, proposant des prêts sans conditionnalités. En même temps, ce montant ne représentant que 6% des besoins annuels de l’Afrique, les États doivent également mobiliser davantage de ressources domestiques : recettes fiscales, réserves de change, lutte contre la corruption, etc. Mais comment faire face aux pressions des institutions occidentales qui contestent le statut de créancier privilégié des membres du Club, permettant ainsi des prêts plus attractifs ?
Points clés :
- Alors que les tentatives de réforme de l’architecture financière internationale courent depuis 50 ans, de quels nouveaux atouts l’Afrique dispose t’elle pour défendre ses intérêts ?
- Fiscalité, épargne institutionnelle, lutte contre les flux financiers illicites : comment mobiliser davantage de ressources ?
- Gouvernance : quelles stratégies pour favoriser les synergies entre les institutions de l’Africa Club ?
IntervenantMahmoud MOHIELDIN
Champion de haut niveau de l'ONU pour le changement climatique-Egypt, UNFCCC -
(GMT+1)Side-Event BOAD | Finance Climat : solution innovante pour l’industrie financière Africaine
Participation sur invitation.
Cet évènement privé réunira des experts de haut niveau et des intervenants clés, notamment Serge Ekue, Co-Président de l’IDFC et Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et Adama Mariko, Secrétaire Général du FiCS et Directeur adjoint pour la mobilisation, les partenariats et la communication du Groupe Agence Française de Développement (AFD). Les échanges porteront sur le rôle de l’IDFC, l’importance de la finance climat en tant que solution innovante pour une nouvelle architecture financière et l’impact de la COP 29 sur l’industrie financière africaine.
L’International Development Finance Club (IDFC) est un réseau de 27 banques de développement nationales, régionales et bilatérales, co-présidé par la BOAD. Ses membres travaillent ensemble pour mettre en œuvre les Objectifs de Développement Durable et les agendas de l’Accord de Paris et unissent leurs forces en tant que plateforme favorisant les investissements de développement durable à travers le monde.
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(GMT+1)Quel rôle pour les bourses dans l'accélération de la transition climatique ?
Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation.
Les obligations vertes sont devenues un outil clé de financement pour des projets écologiques, atteignant 588 milliards $ dans le monde en 2023. En Afrique, elles restent néanmoins peu émises (2 milliards $ en 2023) et concentrées dans quelques pays. En 2023, la BAD a émis quatre obligations vertes pour 517 millions $, et les deux émises par la Tanzanie et Nedbank se sont chiffrées à 20 millions $ et 118 millions $ respectivement. Bien que certains gouvernements africains prennent des initiatives, mobiliser davantage de capitaux verts reste un défi. Une table ronde réunissant institutions supranationales, acteurs des marchés, banques et représentants publics discutera des moyens d’accélérer ces émissions sur les bourses africaines.
Points clés :
- Comment les marchés financiers peuvent-ils favoriser la structuration d’obligations vertes pour les entreprises publiques et privées ?
- Quelles améliorations sont nécessaires pour renforcer les cadres réglementaires des obligations vertes ?
- Comment rendre les produits de finance verte africains plus attractifs pour les investisseurs internationaux ?
IntervenantBadanam PATOKI
Président, Autorité des Marchés Financiers de l'Union Monétaire Ouest Africaine (AMF-UMOA)IntervenantIsaac KWAKU FOKUO, JR
Fondateur & CEO, Amahoro Coalition and Botho Emerging Markets Group -
(GMT+1)Disrupters Club | Embedded finance : Libérer le potentiel d’un marché à 40 milliards de dollars
Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation.
Le secteur de la finance intégrée en Afrique et au Moyen-Orient devrait tripler d’ici 2029 pour atteindre 40 milliards de dollars. En témoigne la progression de Woolworths, dont les bénéfices financiers ont doublé en 2024, fruit d’une coentreprise avec Absa. Cette alliance stratégique permet d’offrir des services tels que le crédit en magasin, les prêts personnels ou encore les assurances. Malgré ce potentiel, le secteur reste limité par des réglementations fragmentées, de longues procédures d’autorisation, des difficultés d’intégration avec les systèmes existants et des infrastructures numériques inégales ; des points au cœur d’une table ronde rassemblant fintechs, acteurs financiers et régulateurs pour structurer un environnement favorable à l’inclusion financière.
Points de discussion :
- Des télécoms aux plateformes de e-commerce : surmonter les obstacles technologiques pour intégrer des produits financiers innovants dans les canaux numériques destinés aux consommateurs.
- Simplifier les processus d’approbation et de surveillance pour la finance intégrée : trouver un équilibre entre la protection des consommateurs, l’efficacité des procédures de licences, et un cadre réglementaire adapté.
- Gagner la confiance des consommateurs : élaborer une stratégie pour une adoption à grande échelle.
ModérateurMayowa KUYORO
Associée et responsable de la Fintech et des paiements pour l'Europe de l'Est, le Moyen-Orient et l'Afrique, McKinsey & Company -
(GMT+1)Comment financer le développement agricole de l’Afrique grâce à l’innovation ?
L’Afrique doit renforcer la productivité de ses chaînes de valeur alimentaires pour répondre à la demande croissante d’une population de plus en plus nombreuse et atteindre la sécurité alimentaire. L’AgriTech pourrait transformer l’agriculture africaine comme la Fintech l’a fait pour l’inclusion financière au cours de la dernière décennie, en connectant les petits agriculteurs à la mécanisation, à des intrants de qualité et aux services numériques pour améliorer l’agriculture. Ces innovations permettent de limiter les risques, de réduire les coûts et d’améliorer la productivité agricole, rendant l’agriculture à petite échelle plus rentable et apte à bénéficier du soutien de la finance mixte. Comment les décideurs politiques, les entreprises AgTech et le secteur financier peuvent-ils construire un écosystème pour transformer l’agriculture et les systèmes alimentaires africains ?
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(GMT+1)Au-delà de la restructuration : comment bâtir une architecture équitable pour la dette africaine ?
L’Afrique fait face aux coûts d’emprunt et de remboursement de la dette publique extérieure les plus élevés au monde, le service de la dette s’élevant à 163 milliards $ cette année. Selon plusieurs experts, ceci est en partie dû à une perception du risque de crédit injustement amplifiée et des règles bancaires internationales inadaptées. En même temps, les mécanismes de restructuration comme le Cadre commun du G20 se révèlent inefficaces, comme le montrent les exemples du Ghana, de la Zambie et de l’Éthiopie. Alors que l’Union Africaine plaide pour davantage de financements concessionnels des banques multilatérales, comment créanciers et débiteurs peuvent-ils collaborer pour endiguer la vague de défauts de paiement ?
Points clés :
- Club de Paris et Cadre commun du G20 : quelles réformes pour rendre les mécanismes de restructuration plus justes ?
- Droits de tirage spéciaux, augmentation de capital, prêts en monnaie locale, soutien en liquidités : quelles contributions du FMI et des banques multilatérales pour des financements plus avantageux ?
- Agence de notation panafricaine, réformes des big 3 : comment corriger la prime de risque Africaine ?
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(GMT+1)CEO Talk | Comment positionner les géants bancaires africains dans les centres financiers internationaux ?
À la suite du retrait des établissements internationaux, les banques africaines ont une opportunité historique de se faire une place dans les grands centres financiers internationaux. Alors que peu de banques africaines ont franchi ce cap, une telle expansion contribuerait à capter davantage de financements et à stimuler le commerce transfrontalier sur le continent. First Bank of Nigeria, Bank of Africa et Access Bank font toutefois partie des exceptions. Cette dernière a ainsi levé 1,8 milliard $ pour financer son expansion mondiale et pénétrer le marché américain d’ici 2026. Les CEOs de ces grands groupes échangent sur les enjeux stratégiques liés à l’internationalisation.
Points clés :
- Comment satisfaire les exigences réglementaires pour obtenir des licences bancaires et se conformer aux normes locales ?
- Correspondance bancaire : les banques africaines peuvent-elles vraiment devenir des alternatives viables aux acteurs internationaux ?
- Réussir à l’international : quels sont les modèles d’affaires gagnants ?
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(GMT+1)Microfinance pour tous : comment surmonter l'aversion au risque et offrir des microcrédits plus inclusifs
Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation.
Avec l’un des réseaux d’agents et de points de vente les plus étendus du continent (environ 1 700 points de vente au Maroc), le succès des institutions de microfinance reste soumis à une forte dépendance aux infrastructures physiques. Des partenariats avec des institutions traditionnelles permettraient de diversifier les offres (épargne, paiements, assurance, etc.) au moment où le microcrédit reste la priorité pour les populations à faible revenu. Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt élevés, l’impact de la microfinance sur la réduction de la pauvreté fait l’objet d’un examen de plus en plus approfondi. Alors que les régulateurs africains cherchent à renforcer le rôle des institutions de microfinance, les acteurs du secteur discuteront, lors de cette table ronde des solutions permettant de mieux servir le segment des faibles revenus.
Points clés :- Comment favoriser un modéle de distribution plus efficace et faciliter l’accès à la microfinance grâce au numérique et à la data ?
- Taux d’intérêt, évaluation du crédit par l’IA et machine learning : quel nouveau modéle pour la microfinance ?
- Dans quelles mesures le microcrédit pourrait-il répondre aux besoins des consommateurs en matière de micro-épargne et de micro-assurance?
IntervenantSimplex Chithyola BANDA
Ministre des finances et des affaires économiques, République du MalawiIntervenantDr. Gebriel IBRAHIM MOHAMED
Ministre des finances et de la planification économique, République du Soudan -
(GMT+1)Déjeuner
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(GMT+1)Conversation With | Concilier réformes économiques et politiques sociales
Les prestations sociales telles que les soins de santé universels, constituent un filet sécurité sociale qui requièrent un grand nombre de financement. La Caisse nationale marocaine de sécurité sociale (CNSS) a entrepris d’ambitieux projets qui illustrent les défis et les possibilités d’aligner investissements financiers et initiatives de développement social. Afin de créer des stratégies de croissance durable et inclusive pour le continent, il est impératif de comprendre l’équilibre délicat entre les considérations financières et les objectifs de développement social. Cette session « Conversation with » avec Hassan Boubrik, directeur général de la CNSS, examine les meilleures pratiques et les modéles de partenariats réussis entre les secteurs privé, public et à but non lucratif.
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(GMT+1)Par les marchés de capitaux, grâce à la fintech : Mettre en relation investisseurs et émetteurs
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Les investisseurs de la génération Z se tournent de plus en plus vers des applications d’investissement à faible coût d’entrée comme Trove, Bamboo et Cowrywise fournissant des informations basées sur l’IA et un accès aux actions, obligations et fonds communs de placement africains. Ces plateformes permettraient de stimuler les marchés de capitaux. Encore en retrait, les banques commerciales pourraient adopter des modèles similaires grâce à des partenariats avec les fintechs. Cependant, les escroqueries à l’investissement, le manque de connaissances financières et l’absence de directives réglementaires ces plateformes qui obligent le recours à vieilles normes de courtage inadéquates pour questions essentielles telles que les investissements transfrontaliers menacent l’adoption des applications existantes. Une table ronde réunissant des fintechs, des régulateurs et des acteurs des marchés financiers a jeté les bases pour que l’investissement numérique atteigne une masse critique.
Points de discussion :
- Développer une culture de l’investissement numérique : quelles stratégies pour attirer les investisseurs et les émetteurs sur ces applications d’investissement ?
- Comment inciter les banques traditionnelles à intégrer des produits d’investissement numérique ?
- Réglementation et cadres juridiques : comment le dialogue entre fintechs et régulateurs permettrait de répondre aux enjeux de normalisation ?
IntervenantEmomotimi John AGAMA
Directeur Général, Securities and Exchange Commission, Federal Republic of NigeriaIntervenantMohamed Farid SALEH
Président, Autorité de régulation financière, la République arabe d'Égypte -
(GMT+1)Women in Finance Workshop | Pérenniser les talents : former les femmes dans un paysage numérique en pleine mutation
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Le secteur de la fintech africaine connaît une profonde transformation, avec des innovations telles que les applications bancaires mobiles, la blockchain et les services financiers alimentés par l’IA. Malgré cet essor, les femmes sont largement sous-représentées, occupant seulement 27 % des rôles dans la fintech sur le continent et 3,2 % dans les postes de direction. Malgré une vague croissante de femmes entrepreneurs, il existe un écart persistant entre les sexes dans l’accès aux ressources cruciales et à la formation spécifique au secteur. De la maîtrise de la blockchain pour des systèmes de paiement sécurisés à l’exploitation de l’IA pour des solutions bancaires personnalisées, de quelles compétences et de quel soutien les femmes ont-elles besoin pour être à la pointe de l’avenir de la fintech et franchir les barrières du leadership ?
Points clés :- Combler le déficit de compétences : Quels programmes éducatifs ciblés et quels réseaux de mentorat pour renforcer la montée en compétence des femmes leaders de la fintech en Afrique ?
- Institutions financières, Entreprises technologiques et Organisations de femmes : quels partenariats innovants pour construire des écosystèmes fintech inclusifs et favorables aux femmes entrepreneurs ?
- Promouvoir le leadership féminin : Quel rôle joue le parrainage dans la promotion des femmes à des postes de direction et comment ces réseaux peuvent-ils être renforcés ?
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(GMT+1)Au-delà de SWIFT : quelles alternatives plus rapides et moins coûteuses ?
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Les stablecoins, le réseau PAPSS, les systèmes de paiement régionaux comme Buna, les fournisseurs de fintech, le système de paiement BRICS, la blockchain et les MNBC sont présentés comme des alternatives à SWIFT, la plateforme internationale dominante dans les paiements transfrontaliers. Ces alternatives permettraient de s’attaquer aux frais incohérents et souvent élevés facturés par les institutions financières aux entreprises dans le cadre de SWIFT, et de réduire le délai de règlement qui peut aller jusqu’à cinq jours. Dans quelles mesures cette pluralité d’options pourraient-elles créer un paysage fragmenté qui entraînerait des problèmes d’interopérabilité ? Comment ces solutions multiples pourraient-elles stimuler l’innovation et répondre aux différents types de transactions transfrontalières ? Régulateurs, fournisseurs d’alternatives SWIFT, banques et fintechs discuteront des modalités de la mise en place d’un environnement de paiement transfrontalier prospère pour l’Afrique.
Points clés :
- Compatibilité et interconnexion : Comment assurer l’interopérabilité entre les nombreuses infrastructures de systèmes de paiement transfrontaliers ?
- Rôle de la réglementation : Comment la ZLECAF peut-elle faciliter la coordination technique et la cohésion réglementaire entre les banques centrales et les régulateurs nationaux ?
- MNBC, fintechs et crypto-monnaies : quelle place pour ces nouveaux acteurs et comment transforment-ils les paiements transfrontaliers ?
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(GMT+1)Finance et transition climatique : Comment les banques commerciales africaines peuvent prendre la main ?
Dominée par les bailleurs de fonds internationaux et les banques de développement, la finance climatique africaine souffre d’un déficit en financement estimé à 250 milliards $/an que les banques commerciales pourraient réduire. En Afrique, une plus grande participation de ces dernières permettrait de mobiliser les ressources domestiques et régionales, optimiser les réserves de capitaux du secteur privé et orienter plus facilement les financements vers des projets locaux. Cependant le manque d’expérience dans le développement des processus de capture et de modélisation des données climatiques constitue des obstacles aux velléités des groupes africains. A l’instar du African Green Banks Initiative, quelles stratégies collectives et panafricaines peuvent être mise en place ?
Point de discussion :
- COP, Déclarations de Marrakech African Green Banks Initiative : Quel place pour le leadership des banques africaines ?
- Stress tests, règles de solvabilité spécifiques, macro et microsupervision : quel rôle pour les régulateurs et superviseurs pour accompagner les banques ?
- Projets bankables et initiatives locales : et si les banques commerciales faisaient réellement la différence ?
IntervenantLaila NORDINE
Directrice principale, Finance durable, Groupe des institutions financières, IFC -
(GMT+1)Transformer l'épargne des consommateurs en investissements productifs via les marchés de capitaux
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Forte d’une population en plein essor, l’Afrique dispose d’un important réservoir d’épargne dont l’utilisation pour des ’investissements productifs pourrait stimuler la croissance économique. Des exemples de réussite comme M-Pesa au Kenya et les comptes d’épargne exonérés d’impôt (CELI) en Afrique du Sud ont renforcé l’inclusion financière, à l’image du Fonds central de prévoyance (CPF) de Singapour et les plans d’investissement systématiques (SIP) de l’Inde. Ces derniers ont canalisé une épargne massive en offrant aux citoyens des options d’investissement accessibles. Multiplier de telles initiatives constitue pourtant un défi majeur du fait des contraintes réglementaires pour les banques commerciales. Quelles solutions apportées pour construire un cadre réglementaire solide protégeant les intérêts des investisseurs et encourager l’innovation via des plateformes d’investissement diversifiées, face à utiliser et accessibles ?
Points clés :
- Incitations et avantages fiscaux : Comment les gouvernements peuvent-ils encourager davantage les investissements sur les marchés de capitaux ?
- Culture financière : Quelle est l’importance des outils numériques tels que les robots-conseillers dans la gestion des risques, l’apprentissage et la montée en compétence des consommateurs ?
- Quel est le rôle de la réglementation dans le renforcement la protection des clients et la supervision du marché ?
IntervenantPhilip K. CHITALU
Secrétaire et Directeur Général, Securities and Exchange Commission - Zambia -
(GMT+1)Bancassurance & télécoms : quelles stratégies pour démocratiser l'accès à l'assurance pour le secteur informel ?
L’assurance intégrée via les plateformes de mobile money et les applications bancaires constitue une opportunité majeure pour étendre l’accès aux couvertures santé, agricoles et d’accidents corporels, notamment pour les travailleurs du secteur informel, qui représentent 83 % de la population active en Afrique. Malgré la multiplication des partenariats dans ce domaine, les assureurs font face à plusieurs défis : intégration technologique, manque de données fiables sur les risques, mise en place de stratégies de tarification adaptées aux revenus irréguliers de ce segment, ainsi que la complexité de la conformité réglementaire impliquant banques centrales, régulateurs d’assurance et opérateurs télécoms. De leur côté, banques et opérateurs télécoms s’interrogent sur la rentabilité de tels projets face aux efforts d’implémentation requis. Quelles mesures décisives permettraient de faire décoller le taux de pénétration de l’assurance intégrée, actuellement inférieur à 3 % en Afrique ?
Points clés :
- Accroître l’adoption et la rétention : les produits intégrés actuels répondent-ils aux attentes en termes d’inclusion financière et de rentabilité ?
- Conception des produits et intégration technologique : comment mieux comprendre les besoins du secteur informel tout en optimisant l’intégration, que ce soit avec ou sans l’intervention d’intermédiaires insurtech ?
- Harmonisation réglementaire : comment mettre les régulateurs au diapason ?
Président(e)Baghayo SAQWARE
Commisioner and Director General, Tanzania Insurance Regulatory AuthorityIntervenantFlorence BOUPDA
Global Sector Manager, Financial Institutions Group (FIG), Banque et Assurance, IFC -
(GMT+1)Networking Break
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(GMT+1)Conversation With | Comment construire des licornes africaines d'envergure mondiale ?
Président du groupe Access Bank, Aigboje Aig-Imoukhuede, a déclaré en septembre que si l’Afrique aspire à attirer de grands investisseurs. Elle devra compter sur émergence d’ entreprises trés attractives et à forte valeur ajoutée sur lesquelles ces mécénes pourront investir à l’instar du pari gagnant de Warren Buffet avec Apple, « nous devons construire nos propres gazelles et licornes ». Dans une interview exclusive, M. Aig-Imoukhuede évoque l’infrastructure politique et financière nécessaire pour que les entreprises africaines puissent exceller au niveau mondial.
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(GMT+1)Panel des Gouverneurs de Banques centrales | vers un paysage financier consolidé qui favorise la croissance
De nombreux marchés regorgent de petits acteurs qui manquent de moyens pour financer des projets complexes essentiels à la croissance. Désireux d’accélérer la consolidation du secteur, le Nigeria et le Kenya proposent de décupler les exigences de fonds propres. Dans d’autres pays des initiatives similaires voient le jour plus timidement. Bien qu’une réglementation plus rigoureuse pourrait renforcer la stabilité, elle risque néanmoins de réduire les prêts aux PME à court terme et de provoquer une compétition pour le capital, affectant les profits du secteur. Comment les Banques centrales peuvent-elles favoriser l’émergence d’institutions financières africaines bien capitalisées, capables de développer les économies et de lever des capitaux internationaux ?
Points clés :- Comment les Banques centrales peuvent-elles harmoniser entre elles les exigences capitalistiques ?
- Risk based capital ou augmentation du capital minimum : quelle approche protège le mieux les systèmes financiers ?
- Fintechs et néobanques : faut-il développer des cadres réglementaires spécifiques en matière d’adéquation des capitaux pour les grands acteurs ?
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(GMT+1)Cérémonie de Clôture